Dimanche 19 mai




Les Alsaciens à Cannes : épisode 2


Nos impressions sur notre première journée à Cannes :
-trajet en bus Mulhouse Cannes interminable (quatre d’heures dans les bouchons à proximité du tunnel du St Gothard)
-arrivée très tard mais bonne surprise en découvrant les chambres confortables et super accueillantes, avec une vue extraordinaire sur la piscine et la mer !
- une première nuit plus ou moins courte, des pâtes pour nous et déjà de bons souvenirs
- un réveil  très matinal avec la magnifique vue sur l'immense mer qui s'offre à nous dès nos yeux ouverts
-premier visionnage à côté de Cannes, au théâtre de la Licorne, Miele, un très beau film sur la question de l'euthanasie, permettant de nous pencher sur ce lourd sujet encore tabou actuellement
-première virée à Cannes, après avoir pris un bus super bondé, arrêt à l'hôtel de ville où nous avons reçu nos accréditations pour la semaine et où nous avons pu apercevoir les premiers rayons de soleil depuis bien longtemps !
-un déjeuner très rapide, pris en chemin pour le Studio 13 pour le deuxième film de la journée, Satellite Boy, l'histoire de deux garçons qui se font expulser de leur maison avec leur grand père mais qui cherchent une solution afin de ne pas perdre leur foyer. 


Floriane, Ludivine, Janine, Arthur, Arnaud, Benjamin et Joé
 


En tirant les rideaux de nos appartements, tous avec vue sur mer,  dimanche  matin, nous étions ravis de découvrir un magnifique soleil. La météo nous annonçait un temps  radieux pour toute  la semaine. 


Vue des appartements de la résidence Pierre& Vacances. Tous face à la mer.

Les stars c'est nous!
Notre premier film cannois fut une très jolie réalisation de l’italienne Valeria Golino, visionnée au théâtre de la Licorne situé près de la résidence Pierre & Vacances.
Ce film traite avec beaucoup de sensibilité du thème de l’euthanasie.
File d'attente au théâtre de la Licorne
Première projection de la semaine au théâtre de la Licorne à proximité de la résidence Pierre& Vacances


 Nous nous sommes ensuite séparés en deux groupes. Nous, les moins de seize ans, nous voici au Théâtre Croisette JW Marriott, attendant pour un documentaire  nommé « L’escale » de Kaveh Bakhtiari relatant  l’histoire  de clandestins iraniens à Athènes, suivant le destin de chacun d’entre eux.





Deuxième attente de la journée devant le Théâtre Croisette JW Marriott anciennement Noga Hilton dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs

Assis par terre, les cahiers de notes et autres Ipad  sortis et surtout les cerveaux allumés, nos idées fusent. Affamés et suffocants en raison de la chaleur, les fous rires finissent pourtant par prendre la place des bonnes idées.

 
On ne perd pas de temps dans les files d'attente; Ipad et autres PC enregistrent les analyses des films fraichement vus!


 Épuisés nous rentrons vers 17h45, le ventre vide et les pieds usés pour nous installer à table pour notre repas de midi « légèrement » décalé.
La suite dans le prochain épisode !

Marion Armspach et Inès Pillon

ANALYSES FILMIQUES DU JOUR




1.Titre du film: Miele 
Jasmine TRINCA dans le rôle de Miele (Irène)

Titre du film: Miele

Sélection: Un certain regard

Réalisateur: Valeria Golino

Acteur principaux: Jasmine Trinca, Carlo Cecchi

Genre: Drame

Synopsis: Irène mène une vie plutôt solitaire. Son travail consiste a aider clandestinement des personnes atteintes d'une maladie incurable en leur procurant une substance mortelle.
Un jour, elle découvre que son nouveau "client" , un architecte de soixante dix ans, est en réalité en parfaite santé. Irène refuse l'assistance au suicide.

Principaux procédés filmiques: Caméra subjective, plan rapproché poitrine,  dans le but de rentrer dans l'intimité des personnages. De nombreux champs et contre champs internes montraient la relation étroite existant entre les personnages.

Une note plutôt positive pour le premier film cannois que nous visionnons, un suspense omniprésent lié au destin du personnage féminin principal. En effet Miele de son vrai nom Irène ex étudiante en médecine, est susceptible de se faire arrêter pour aider les gens à mourir clandestinement même si elle estime oeuvrer pour une noble cause. En effet, après avoir vécu la mort tragique de sa mère, qui a succombé à une maladie incurable, Irène se sent obligée d'aider les personnes qui sont dans ce cas. Mais une rencontre inattendue avec un architecte âgé désirant mourir par simple dégoût de la vie, va la convaincre qu'il faut persuader ses "patients" de se battre jusqu'à la mort.
La réalisatrice nous délivre un message sur l'euthanasie touchant et émouvant. Une relation amicale forte entre les deux personnages principaux nous invite à réfléchir sur le choix dramatique face à une mort choisie. Ce qui nous a particulièrement touché est la présence d'une grande variété d'émotions, comme la tristesse, l'amour et la joie. La relation qu'elle noue avec cette homme, qu'elle considère comme son deuxième père, la renvoie à la mort de sa mère, la rend amère d'avoir échoué sa mission. Ce film se termine sur une note d'espoir.... 
Rédactrices: Laura Lavergne, Soraya Saad-Guermeche, Marine Placide


2ème analyse du film MIELE

Type de sélection: Un certain regard



Réalisateur: Valeria GOLINO



Acteurs principaux: Jasmine TRINCA dans le rôle d'Irène

                       Carlo CECCHI dans le rôle de Monsieur Grimaldi



Type de film: Long métrage



Genre: drame



Synopsis: Irène, sous le pseudonyme de Miele, aide clandestinement depuis trois ans des personnes atteintes de maladies incurables et donc condamnées. Cependant, un jour, dans le cadre de son activité, elle rencontre M. Grimaldi qui souhaite aussi mourir mais, lui sans raison médicale. Lorsqu'elle apprend cela, elle refuse de l'aider mais elle lui a déjà donné le poison mortel. Elle essaie alors de le récupérer : de cette histoire naît une amitié complexe.



Etude du personnage d'Irène: Irène a commencé son activité à la mort de sa mère trois ans plus tôt. Depuis, elle se cache derrière cela pour ne pas  affronter la réalité en face : elle n'a toujours pas fait le deuil de sa mère (on peut le voir dans des visions qu'elle a des temps heureux en famille et une photo qu'elle retrouve avec un pincement de tristesse). Mais lorsqu’elle rencontre cet homme qui veut vraiment mourir, elle se refuse à l'aider et décide même de le sauver ou du moins d'essayer comme elle aurait voulu le faire pour sa mère.



Avis personnel: Nous avons bien aimé ce film pour la sensibilité qu'il dégage c'est à dire beaucoup de tristesse et de mélancolie. On peut aussi relever qu’il nous montre le mystère qui entoure la mort et nous fait réfléchir sur le fait que notre vie ne tient qu'à un fil.



Rédactrices de l'article: Charline HALM & Marion TOURMAN (chambre: 360)


2.Titre du film : L'escale, durée 1h40


Sélection : La Quinzaine des Réalisateurs
Réalisateur : Kaveh Bakhtiari
Type de film : Documentaire
Genre : Comédie-dramatique

Synopsis : C'est une histoire vraie réalisée en hommage au cousin du réalisateur. Il s’immerge durant de longs mois au sein d'un groupe de clandestins iraniens à Athènes pour suivre le destin de chacun d’entre eux. Les hommes viennent d'Iran et sont en Grèce car le passeur les a laissé dans ce pays au lieu de les emmener plus à l'ouest. Au fur et à mesure du film, les hommes essayent de partir en utilisant des papiers volés ou contrefaits.  Alors que d'autres retournent en Iran.  En Grèce, ils vivent dans un petit appartement sale et précaire. Ils sont enfermés toute la journée et plus le temps  passe plus ils deviennent fous. Dehors, les immigrants craignent la police. Vers la fin un des hommes décide de faire la grève de la faim afin  d'avoir de vrais passeports. Pour rendre son geste plus important il se coud les lèvres. Il reste ainsi bouche cousue devant le bâtiment du HCR pendant 35 jours. Ses amis l'aident alors, afin qu'il puisse vivre. Pour finir,  tous les clandestins arrivent à aller où ils veulent et la pension « Amir » où ils séjournaient est vendue. Mais le cousin du réalisateur se fait tuer et les criminels ne seront jamais retrouvés.

Etude de quelques procédés filmiques :  Le film est essentiellement tourné en caméra subjective impliquant pleinement le réalisateur  dans l'histoire. On retrouve plusieurs plans rapprochés poitrine pour être dans l'intimité des personnages et beaucoup de gros plans. Peu de musique, voire aucune sauf à la fin du film pour annoncer l'avenir des personnages ainsi qu'au début pour les phrases d'introductions. Les personnages avaient de forts caractères et un vécu douloureux qui se ressent. Ils s'aiment bien, mais à force d'être ensemble tous les jours, des tensions apparaissent. Très proches, ils s'entraident toujours quelque soit la situation.
L'intention du réalisateur est de faire passer un message en faisant réfléchir et en touchant le cœur des spectateurs.
Avis personnel : nous avons aimé  ce film malgré le début un peu long mais la fin est très touchante. Ce film ne nous laisse pas indifférents, il nous renseigne sur ce que vivent de nombreux hommes et femmes dans des pays proches de chez nous.

Clémentine Zussy, Edwige Ziss, Laura Milseck, Diana Bendahmane et Solène Kohler.



3. Titre du film: The third note



La réalisatrice : Catriona McKennie



Type de film : Court métrage



Synopsis : Une jeune femme aveugle reçoit un jour une carte postale. Cependant elle ne peut la lire et pour s’en consoler, elle joue du piano. Cela rend fou son voisin d’origine russe, Slava. Celui-ci décide alors de s’occuper de son jardin pour faire un maximum de bruit. Ce jeu entre les deux voisins continue jusqu’au moment où la jeune femme, désespérée, lui demande de lire la carte mais l’homme refuse …



Analyse de la scène où la jeune femme joue du piano : Lorsque la jeune femme débute son jeu de piano, elle joue un morceau classique pour se consoler de ne point pouvoir lire la carte postale reçu. De cela, son voisin s’énerve et décide de jardiner provoquant un bruit énorme couvrant la belle mélodie du piano. On verra que toute cette scène est basée sur la musique devenant de plus en plus forte et sur le changement d’humeur de la jeune femme : au début elle joue pour se consoler et finit par jouer par colère.



Appréciation : Ce court métrage est vraiment bien réalisé avec des musiques magnifiques mais en creusant un peu plus dans l’œuvre on peut voir la dimension d’incompréhension qui se déroule dans le monde entier à travers les différentes langues et mentalités.



4.Titre du film: Satellite boy


Un film de Catriona McKennie

Acteurs principaux : David Gulpilil et Cameron Wallaby

Type de film : long métrage



Film de passage de l’enfance à l’âge adulte, film de transmission de valeurs et de traditions aborigènes.



Pete est un jeune garçon aborigène de douze ans. Il vit seul avec son grand-père, suite au départ de sa mère vers la ville. Cette dernière est partie pour pouvoir offrir un avenir meilleur à son fils sauf qu’elle n’est jamais revenue et ne donne jamais de nouvelles. De son côté, le grand père lui enseigne les traditions de la vie dans le bush telles que les anciens les pratiquaient. Un jour, une société minière menace de détruire l’endroit où ils vivent. Pete, révolté à cette idée, décide alors de convaincre le chef de l’entreprise d’abandonner le projet. Pour cela, il décide de partir pour la ville accompagné de son ami Kalmain, qui lui veut fuir la menace de la maison de correction. Ils parcourent alors pendant trois jours, le bush. C’est pendant ce périple que Pete prend conscience de ses origines ….arrivé à destination il n’est plus le même : l’enfant rêveur et rebelle a laissé place à un adulte en devenir, fier de ses racines, fier de son peuple, fier de son grand père.


1 commentaire:

  1. Chers parents et lecteurs du blog, n'hésitez pas à nous faire part de vos commentaires! Festivalement vôtres. Patrick De Pin, Isabelle Madenspacher et les élèves de l'option facultative cinéma-audiovisuel du lycée

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