Les voici donc...
Meilleures salutations festivalières à tous!
Patrick De Pin
Première projection de ce mardi matin au studio 13 pour le film russe House with turret
Première projection au Studio 13 |
Analyse filmique
Marine Placide, Laura Lavergne
et Soraya Saad-GuermecheTitre du film : House with turret
Type de sélection :Ecran junior
Réalisateur : Eva Neymann
Acteurs principaux : Yekateria Golubeva , Albert Filozov
Type de film : Long métrage
Genre : Drame
Synopsis : Hiver 1944. Une mère traverse la Russie en train avec son fils de 8ans pour rejoindre leur famille. En cours de route, elle tombe malade et doit être hospitalisée, l'enfant se retrouve seul dans une ville inconnue où règne la misère et l'indifférence.
Etude de quelques procédés filmiques : le film est en noir et blanc ce qui pourrait représenter la noirceur des personnages que rencontre cet enfant perdu. L'utilisation des plans d'ensemble nous laisse à penser que les habitants " sans espoir " , se confondent dans un environnement insalubre. Des gros plans font entrer le spectateur dans l'intimité des personnages.
Avis personnel : L'absence d'intrigue, ne nous à malheureusement pas permis d' accrocher à cette histoire. Un début de film plutôt long à démarrer, qui a laissé place à une fin plus poignante, attachante. Les images, d'une intensité extrême suscitent émotion, tristesse et pitié. Cependant la lenteur du film et le manque d'action nous ont laissé sur notre faim.
Autres analyses filmiques :
Marine Placide, Laura Lavergne et Soraya Saad-Guermeche
Titre du film : Chronique d'une cour de récré
Type de sélection : Ecran junior
Réalisateur : Brahim Fritah `
Acteur principaux : Yanis Bahloul, Rocco Campochiaro
Type de film : Long métrage
Genre : Comique , autobiographique
Synopsis : Inspiré des souvenirs du réalisateur, l'enfance de Brahim, 10 ans, à Pierrefitte-sur-Seine au début des années 80. Entre les films de la télé, son amitié naissante avec Salvador, un réfugié chilien et la découverte de la photographie, Brahim vit aussi la fin des 30 glorieuses : l'usine où travail son père va être délocalisée. Une jolie chronique familiale et une image de la banlieue inattendue.
Etude de quelques procédés filmiques : l'utilisation de plans internes entraine le spectateur dans le coeur de l'action. Ce film propose de nombreux différents types de plans comme des plans américain, gros plan , plan d'ensemble et même des plans rapprochés poitrine. Des photographies sont intercalées dans le film ainsi que des images d'archives.
Avis personnel : L'écran junior a bien été transcrit dans ce film. Malgré quelques scènes comiques, le sujet abordé n'était pas assez touchant à notre goût . Cependant les principaux acteurs, malgré leur jeune âge, ont un bon jeu d'acteur. Ce que nous avons aussi apprécié est le fait que cette histoire retrace la vie du réalisateur, ce qui nous a permis de nous sentir plus proches de celui-ci et de plus apprécier le film. La relation entre le fils et le père est très attachante de même pour leur passion commune des grues. Malgré la paresse de Yannis dans sa scolarité, ce garçon est très présent pour sa famille, ce côté affectif nous a beaucoup plus. Un film à recommander pour les pré ados.
Marine Placide, Laura Lavergne et Soraya Saad-Guermeche
Titre du film : Chronique d'une cour de récré
Type de sélection : Ecran junior
Réalisateur : Brahim Fritah `
Acteur principaux : Yanis Bahloul, Rocco Campochiaro
Type de film : Long métrage
Genre : Comique , autobiographique
Synopsis : Inspiré des souvenirs du réalisateur, l'enfance de Brahim, 10 ans, à Pierrefitte-sur-Seine au début des années 80. Entre les films de la télé, son amitié naissante avec Salvador, un réfugié chilien et la découverte de la photographie, Brahim vit aussi la fin des 30 glorieuses : l'usine où travail son père va être délocalisée. Une jolie chronique familiale et une image de la banlieue inattendue.
Etude de quelques procédés filmiques : l'utilisation de plans internes entraine le spectateur dans le coeur de l'action. Ce film propose de nombreux différents types de plans comme des plans américain, gros plan , plan d'ensemble et même des plans rapprochés poitrine. Des photographies sont intercalées dans le film ainsi que des images d'archives.
Avis personnel : L'écran junior a bien été transcrit dans ce film. Malgré quelques scènes comiques, le sujet abordé n'était pas assez touchant à notre goût . Cependant les principaux acteurs, malgré leur jeune âge, ont un bon jeu d'acteur. Ce que nous avons aussi apprécié est le fait que cette histoire retrace la vie du réalisateur, ce qui nous a permis de nous sentir plus proches de celui-ci et de plus apprécier le film. La relation entre le fils et le père est très attachante de même pour leur passion commune des grues. Malgré la paresse de Yannis dans sa scolarité, ce garçon est très présent pour sa famille, ce côté affectif nous a beaucoup plus. Un film à recommander pour les pré ados.
Mardi 21 mai 2013 à
11h Studio 13
"Au bord du monde" est un documentaire, réalisé par Claus Drexel en 2013. Il appartient à la sélection de l'ACID (Association du Cinéma Indépendant).
Synopsis:
Le documentaire se déroule à Paris, la nuit. C'est dans cette ville que nous retrouvons Jeni, Wenceslas, Christine, Pascal et de nombreux autres sans-abris, qui nous témoignent la dureté de leur quotidien.
Ce film est une critique de la société du 21ème siècle à travers le point de vue des sans-abris parisiens subissant les failles du système. Ce documentaire met en lumière ce que les gens préfèrent éviter d'aborder.
Etude de quelques procédés filmiques:
Lors des témoignages, les protagonistes sont filmés en plan fixe renforçant leur importance et celle de leurs paroles. Lors des témoignages, le spectateur est dans la peau du caméraman. En effet, la caméra filme la personne qui témoigne, nous faisant face en nous regardant droit dans les yeux.
Le documentaire se déroule à Paris. Les plans, qui sont tournés avec un filtre orangé, relèvent du choix du photographe d'apporter de la chaleur à la nuit et à l'image. Le documentaire est intégralement filmé de nuit installant ainsi un climat de proximité et une continuité. Tous les plans sont filmés en grand angle, ce qui est également le choix du photographe du film, mettant ainsi en lumière aussi bien les personnages que leur environnement de vie quotidien.
Une grande importance a été donnée à l'esthétique du documentaire. Cette dernière qui se remarque par la recherche des plans, des couleurs, ainsi que par le choix de la bande son. La beauté de l'image renforce celle des protagonistes, des sans-abris, l'élevant ainsi à la même grandeur que celle de n'importe qui d'autre. Ce choix montre ainsi que la véritable valeur humaine ne réside non pas dans l'apparence extérieure mais dans la richesse intérieure.
Le film se clôture sur un opéra de Puccini, une note de fin qui résonne à nos oreilles comme une élévation de l'homme en lui donnant une grandeur nouvelle.
Avis personnel :
Nous avons beaucoup apprécié ce documentaire très émouvant qui nous présente des images aussi belles que touchantes de sans-abris à qui l'on donne la parole. Ces derniers levant le voile sur ce qu'est, réellement, la vie dans la rue. Lors du débat avec l'équipe de réalisation du film, nous avons été sincèrement touchés par la force de leurs motivations ainsi que par l'implication à corps et âme dans ce projet. Surtout, il est surprenant d'avoir des films nous présentant de cette façon la vie des SDF au festival de Cannes, festival où règne strass et paillettes.
Montée des marches pour le film BEHIND THE CANDELABRA de Steven Soderbergh avec comme acteurs principaux Matt Damon, Michael Douglas et Rob Lowe.
Montée des marches en compagnie d'Adrian Brody acteur principal dans le Pianiste de Polanski
Deuxième montée des marches de la journée avec le film faisant référence à la Dolce Vita de Fellini,
LA GRANDE BELLEZZA de Paolo Sorrentino
A l'issue de la projection de 22h, applaudissements nourris pour LA GRANDE BELLEZZA |
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