Mercredi 22 mai


Premier visionnement de la journée sur la Croisette, au  Théâtre Croisette JW Mariott, où sont projetés les films de la sélection de la Quinzaine des Réalisateurs
Les moins de 16 ans prennent la pose devant le stand de la sélection de la Quinzaine

Les inévitable files d'attente...on en profite pour faire les articles pour le blog et envoyer des SMS

La grande salle du Théâtre Croisette


En attendant ls projection du premier film de la journée, LES APACHES de Thierry de Peretti




Analyse du film Les Apaches

«Les Apaches» est un film sélectionné dans la quinzaine des réalisateurs. Il à été réalisé par Thierry de Peretti, les acteurs principaux de ce film sont: François-joseph, Aziz, Hamza, Joseph et Marine.
Ce film est un long métrage d'une heure et vingt-deux minutes. C'est un film réaliste qui raconte l'histoire de cinq adolescents qui viennent de l’extrême sud de la Corse, plus précisément de Porto-Veccio. Pendant que des milliers de touristes envahissent les plages, les campings et les clubs, ces cinq adolescents traînent dans les rues de Porto-Vecchio. Un soir Aziz, le fils de Hassan qui s'occupe d'une villa pendant que les propriétaires sont à Paris, emmènent les quatre autres à savoir: Joseph, Marine, François-joseph et Hamza dans cette villa. La bande y passe clandestinement la nuit mais avant de partir ils volent quelques objets de valeur ainsi que deux fusils de collection. Lorsque la propriétaire rentre de son voyage, elle se plaint à un petit caïd local de sa connaissance.

Ce film était très intéressant dans sa mise en scène comme lorsque Aziz se fait tuer par Hamza.
Les plans rapprochés sur Aziz transmettent sa peur et sa douleur. Il était intéressant aussi par rapport au jeu et à la diction des acteurs, puisque les acteurs parlent avec un accent et dans un langage plus que familier ce qui rend le film encore plus réaliste. De plus, ce film, tiré d’un fait divers,  nous a touchés, étant nous-mêmes adolescents comme les protagonistes au moment des faits.

Critique d’Inès, Eva, Manon, Margaux, Magali, Lucie et Alix.
 



DEUXIÈME VISIONNEMENT DE LA JOURNÉE DANS LA SALLE DU 60 ème
 (réalisée pendant l'année du 60 ème anniversaire de Cannes) 

Projection du film très réussi de Stephen FREARS, MUHAMMAD ALI, alliant fiction et documentaire


La salle du 60 ème
Photo ci-dessous arrivée de Stephen Frears
Arrivée de Stephen Frears


Intervention du réalisateur Stephen Frears


 


Projection en présence du réalisateur Brian De Palma disciple d'Alfred Hitchcock


 DERNIÈRE PROJECTION DE LA SOIRÉE   
Film de Nicolas Winding Refn avec la star montante d'Hollywood Ryan Gosling
 Kristin Scott Thomas est également présente à l'affiche


Polar ayant pour décor Bangkok
Manon, Sorraya (la meilleure chasseuse de places) et Solène ont  réussi à obtenir des invitations 
 
Chasser pour monter !
Tout a commencé lorsque Mr De Pin nous a annoncé que Ryan Gosling figurait à l’affiche du film de Nicolas Winding Refn, polar violent dont l’action se déroule à Bangkok.

 Etant de grandes fans de lui, nous étions décidées à  trouver des places.

Notre détermination fut payante puisque nous en avons obtenues trois invitations.

Notre premier film se terminant à 13h30 et le suivant commençant à 18h00,cela  ne nous laissa que deux heures pour nous préparer, manger et prendre le bus.

 Dans le bus, l'excitation était au rendez-vous. Pas un instant, nous ne doutions d’échouer dans notre quête.
 Les sésames enfin obtenus, nous pûmes enfin entrer dans la salle pour apprendre que Ryan Gosling ne serait finalement pas présent à la projection, retenu par la réalisation de son film en cours…. Solène Kohler & Soraya Saad-Guermeche

La salle Bunuel située au 3ème étage du Palais des Festivals



ANALYSES FILMIQUES DE LA JOURNÉE



Mercredi  22 mai à 19H Licorne


Analyse filmique de "les garçons et Guillaume à table"
Sophie, Benjamin, Camille, Joé, Morgane.
Type de sélection: Quinzaine des réalisateurs
Réalisateur: Guillaume Gallienne
Acteurs principaux: Guillaume gallienne, André Marcon ...
Type de film: long métrage
Genre : comique

Synopsis :
Le film est en fait une adaptation de la pièce de théâtre de l'acteur principal, qui raconte, avec le narrateur son histoire. Le personnage principal vit dans une famille bourgeoise, avec sa mère, pour qui il éprouve une grande admiration et développe un mimétisme. Les relations qu'il entretient avec son père et ses frères sont plutôt d'une nature conflictuelle, puisqu'ils sont "branchés" sport et autres activités plus "masculines" alors que lui est, comme sa mère, assez féminin. Guillaume est ainsi considéré comme une fille au sein de sa famille. Il tente toujours d'imiter les femmes qu'il admire, comme par exemple lors de son séjour linguistique en Espagne lorsqu'il apprend le Quadrille (danse du sud de l'Espagne). De même, pour sa scolarité il fréquente des établissements privés : uniquement des écoles de garçons,  parce que ses parents tentent de le "masculiniser" avec ce surplus de testostérone. Mais cela ne marche pas et au contraire, Guillaume semble même attiré par certains hommes. Plus tard, il essaye d'aller dans des boîtes de nuit gay pour faire des rencontres et s'essayer véritablement à l'homosexualité. Mais il ne réussit pas à aller jusqu'au bout ... Il devra tenter de se découvrir à travers diverses péripéties.

Etude de procédés filmiques :
Presque tout le long du film, l'acteur principal joue à la fois le rôle du fils et de la mère, pour bien montrer aux spectateurs qu'il s'identifie vraiment à sa mère et qu'il tente jusqu'à la perfection de l'imiter.
Gros plans sur les visages des filles, lors de la compétition pour montrer leurs expressions, qui veulent motiver leurs copains, et Guillaume en fait de même, il est comme assimilé à ces filles, encore une fois.
Le leitmotiv de la chanson Vous les femmes qui revient à deux moments : une première fois quand il observe les amies de sa mère pour prendre exemple sur elles, et une seconde quand il prend conscience au fond de lui-même de son orientation sexuelle. Il marque ainsi une certaine évolution, ce qu'il était et ce qu'il est à présent devenu;
Au début du film, quand la mère prononce la phrase reprise dans le titre "Guillaume et les garçons à table" et que les enfants viennent à table, le spectateur est plongé à la place de Guillaume, avec une caméra qui nous montre la vision de Guillaume. Ça nous plonge directement dans la famille de Guillaume, tout en exprimant le point de vue de la mère, qui considère Guillaume comme ne faisant pas partie des garçons, cela révèle sa frustration de ne pas avoir eu de fille. On retrouve l'idée de cette phrase à la fin du film, lorsqu'une de ses amies prononce la phrase "Guillaume et les filles à table", contrastant ainsi avec la phrase de la mère, et reconnaissant donc Guillaume comme un vrai homme.

Avis personnel :
On a beaucoup aimé ce film car il nous a fait vraiment rire, mais pas seulement : il aborde un thème toujours actuel, celui de l'homosexualité, parfois sensible mais dans ce film, elle est parfaitement représentée comme normale et tout à fait acceptable. Donc il réussit à traiter ce sujet avec légèreté, tout en transmettant un message très fort, et porteur de bons sentiments. Bonne impression de tous les spectateurs, le jeu d'acteur était vraiment remarquable, nous le conseillons vivement !!!


 



Hiroshima, mon amour



            Étant donné que lundi soir je n'ai pas pu avoir d'invitation pour pouvoir monter les marches, je suis finalement allée voir un classique du cinéma : Hiroshima, mon amour. En effet, en plus de la sélection officielle ou encore la quinzaine des réalisateurs, on peut trouver également Cannes Classics, une sélection présentant uniquement des classiques du 7ème Art.

            Une fois installée dans la salle de projection Bunuel, j'ai pu rencontrer l'actrice principale du film, Emmanuelle Riva. Elle était venue assister à la projection du film pour voir la "version ______" du film. Emmanuelle Riva a reçu le César de la meilleure actrice, et également reçu un bafta qui équivaut à un César. Elle a également été nominée aux Oscars mais sans recevoir de prix.

           

Hiroshima, mon amour est un film en noir et blanc ayant été réalisé en 1959 par Alain Resnais. Il raconte l'histoire d'une jeune actrice française venue tourner un film à Hiroshima au Japon. Le film débute lorsqu'elle se réveille après avoir passé la nuit avec un japonais. Lorsqu'ils sortent de l'hôtel, le japonais apprend que l'actrice repart le lendemain. Il souhaite la revoir avant son départ mais elle refuse et part avec un taxi pour rejoindre le lieu de tournage de son film. Elle pense alors qu'elle ne le reverra plus, sauf qu'il la retrouve au studio où elle tourne son film. Elle passe donc la soirée et la nuit avec lui. Elle lui raconte alors son histoire d'amour qu'elle a vécu avec un allemand pendant la Seconde Guerre Mondiale à Nevers en France. Elle lui raconte également le moment de sa vie où elle a été prise de folie lors de la mort de son amant et donc pourquoi elle ne veut plus tomber amoureuse pour éviter de répéter cela avec son amant japonais et donc de souffrir.

            Personnellement je n'ai pas aimé ce film. Le film commence par un défilé d'images montrant la catastrophe d'Hiroshima avec, comme bande-son, une discussion entre l'actrice française et son amant. L'idée de commencer le film par ces images est assez bonne mais le dialogue est très répétitif. Ce problème de répétition est également présent quand la jeune Française parle de sa folie. A certains moment je trouvais qu'Emmanuelle Riva avait du mal à exprimer certains sentiments, comme par exemple, la colère quand elle raconte son histoire à son amant japonais ou encore la souffrance et le désespoir.

           

 


Até ver a luz
     Até ver a luz est un film issu de la sélection de la Quinzaine des Réalisateurs. Il a été réalisé par Basil da Cunha. Les acteurs principaux sont Pedro Ferreira (Sombra), Joao Veiga (Olos), Nelson da Cruz Duarte Rodrigues (Nuvern) et Paulo Ribeiro (Mix). C’est un long métrage montrant la vie difficile dans les bidonvilles et la situation des personnes y vivant.
      Sombra, qui était jusqu’à présent en prison,  recommence à dealer dans un quartier créole de mauvaise réputation qui se trouve à Lisbonne. Il doit entre-autre régler des dettes à un autre dealer et va d’abord essayer de fuir ses problèmes avant de réellement les affronter. Il survit comme il a l’habitude de le faire en ne vivant pratiquement que la nuit et en fuyant le plus la lumière du jour.

Travail de la mise en scène
     Les plans étaient le plus souvent des gros plans ou des plans américains et rares sont ceux dans lesquels les acteurs apparaissaient de la tête aux pieds. Les mouvements de la caméra étaient assez lents, ce qui permettait de bien appréhender  le paysage du bidonville.  La musique, quant à elle, reflète l’attitude désinvolte et le sérieux des dealers lorsqu’il s’agit de s’occuper des personnes qui ont des dettes envers eux.
 Un  scénario complexe et une histoire pas toujours facile à comprendre,  mais des acteurs qui interprétaient bien leur rôle. Les scènes dans lesquelles il y a de la tension sont jouées à merveille et le décor convenait parfaitement à l’histoire.

     Chronique de Lucie ARNOLD, Alix GAVET-DURR, Margaux CATTANEO , Inès PILLON , Manon aRMSPACH,Magali JANTET,
 


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